Phare de Contis

Vue du phare de Contis, avant 1937.

Il est situé sur la commune de Saint-Julien-en-Born, à Contis-Plage, lieu choisi car à égale distance des phares du Cap-Ferret et de Biarritz.
Sa construction visait à sécuriser les zones dangereuses les plus fréquentées du golfe de Gascogne, via un décret impérial du 12 mai 1860.
Ses coordonnées géographiques sont : 44°05’45" N - 01°19’10" W.

Il a été construit entre 1861 et 1863 au sommet d’une dune de 12m et à 860m de la côte landaise. Son feu a été allumé en décembre 1863.
Il est constitué d’une tour cylindrique de 41,50m édifiée selon les plans de Léonce Reynaud.
Cette tour est construite en pierre ferrugineuse locale, nommée "garluche".
Le plan focal se trouve à 49,60m au dessus du niveau de la mer et 38m au dessus du sol.
En 1937, pour une meilleure visibilité diurne, la tour est recouverte d’une bande noire peinte selon une vis d’Archimède par un artiste local nommé Bellocq. Elle présente ainsi depuis une spirale noire et blanche sur toute sa hauteur.
Les logements de gardiens sont abrités par deux ailes de bâtiment en forme de "M".
Le phare de Contis présente un escalier intérieur en fonte de 183 marches.
Après avoir résisté à un tremblement de terre régional en 1873 et au dynamitage de sa coupole en août 1944 par l’armée allemande, le phare bénéficie de travaux de restauration terminés en 1949 avec le remplacement de la coupole et des appareils techniques puis l’ajout en 1950 d’un local technique ceinturant son soubassement.

L’optique initiale, de 1863, était celle auparavant installée au phare de Biarritz en 1834.
Elle produisait un feu fixe varié par des éclats blancs toutes les 30 secondes. Elle possédait 16 panneaux au 1/16ème et avait une distance focale de 0,92m.

Depuis 1949 et les travaux de restauration, le feu blanc à 4 éclats toutes les 25 secondes est produit par une optique à 4 panneaux au 1/8ème, de distance de focale de 0,3m et une ampoule halogène de 180 W. Sa portée est de 23 milles.

Le phare de Contis est électrifié depuis 1951 et automatisé depuis 1999.
Il est visitable (2020).